• La DICTEE

    Notre soirée "Dictée" a eût lieu hier. Plus de 30 participants.

    Etant donné que la bibliothèque organise une exposition sur les abeilles en mai prochain, le texte de notre dictée se rapportait donc à cette manifestation. C'était un extrait de l'article "Abeille" de l'encyclopédie datant de 1751 de Diderot et d'Alembert. Un texte assez simple, avec l'une ou l'autre réflexion à avoir sur les liaisons ou sur certains mots. Voici le texte tel qu'il a été écrit à l'époque. Aucune inquiétude, nos élèves et les bibliothécaires l'ont bien écrit en français d'aujourd'hui.

     

    On désigne aussi les abeilles communes par le nom d'ouvrières, parce qu'elles font tout l'ouvrage qui est nécessaire pour l'entretien de la ruche, soit la récolte du miel et de la cire, soit la construction des alvéoles ; elles soignent les petites abeilles : enfin elles tiennent la ruche propre, et elles écartent tous les animaux étrangers qui pourraient être nuisibles. La tête des abeilles communes est triangulaire ; la pointe du triangle est formée par la rencontre de deux dents posées horizontalement l'une à côté de l'autre, longues, saillantes et mobiles. Ces dents servent à la construction des alvéoles : aussi sont-elles plus fortes dans les abeilles ouvrières que dans les autres. Si on écarte ces deux dents, on voit qu'elles sont comme des espèces de cuillières dont la concavité est en-dedans. Les abeilles ont quatre ailes, deux grandes et deux petites ; en les levant, on trouve de chaque côté auprès de l'origine de l'aile de dessous en tirant vers l'estomac, une ouverture ressemblante à une bouche ; c'est l'ouverture de l'un des poumons : il y en a une autre sous chacune des premières jambes, de sorte qu'il y a quatre ouvertures sur le corcelet (V. CORCELET), et douze autres de part et d'autre sur les six anneaux qui composent le corps : ces ouvertures sont nommées stigmates. Voyez STIGMATES.

    L'air entre par ces stigmates, et circule dans le corps par le moyen d'un grand nombre de petits canaux ; enfin il en sort par les pores de la peau. Si on tiraille un peu la tête de l'abeille, on voit qu'elle ne tient à la poitrine ou corcelet que par un cou très-court, et le corcelet ne tient au corps que par un filet très-mince. Le corps est couvert en entier par six grandes pièces écailleuses, qui portent en recouvrement l'une sur l'autre, et forment six anneaux qui laissent au corps toute sa souplesse. On appelle antennes (Voyez ANTENNES) ces espèces de cornes mobiles et articulées qui sont sur la tête, une de chaque côté ; les antennes des mâles n'ont que onze articulations, celles des autres en ont quinze.

    L'abeille a six jambes placées deux à deux en trois rangs ; chaque jambe est garnie à l'extrémité de deux grands ongles et de deux petits, entre lesquels il y a une partie molle et charnue. La jambe est composée de cinq pièces, les deux premières sont garnies de poils ; la quatrième pièce de la seconde et de la troisième paire est appelée la brosse : cette partie est carrée, sa face extérieure est rase et lisse, l'intérieure est plus chargée de poils que nos brosses ne le sont ordinairement, et ces poils sont disposés de la même façon. C'est avec ces sortes de brosses que l'abeille ramasse les poussières des étamines qui tombent sur son corps, lorsqu'elle est sur une fleur pour faire la récolte de la cire. Voyez CIRE. Elle en fait de petites pelotes qu'elle transporte à l'aide de ses jambes sur la palette qui est la troisième partie des jambes de la troisième paire. Les jambes de devant transportent à celles du milieu ces petites masses ; celles-ci les placent et les empilent sur la palette des jambes de derrière.

    Cette manœuvre se fait avec tant d'agilité et de promptitude, qu'il est impossible d'en distinguer les mouvements lorsque l'abeille est vigoureuse. Pour bien distinguer cette manœuvre de l'abeille, il faut l'observer lorsqu'elle est affoiblie et engourdie par la rigueur d'une mauvaise saison. Les palettes sont de figure triangulaire ; leur face extérieure est lisse et luisante, des poils s'élèvent au-dessus des bords ; comme ils sont droits, roides et serrés, et qu'ils l'environnent, ils forment avec cette surface une espèce de corbeille : c'est-là que l'abeille dépose, à l'aide de ses pattes, les petites pelotes qu'elle a formées avec les brosses ; plusieurs pelotes réunies sur la palette font une masse qui est quelquefois aussi grosse qu'un grain de poivre.

     

    Voici le résultat de nos primés

    5 copies : zéro faute et 2 copies : 1 faute

    sachant tout de même que les bibliothécaires ont participé sans concourir.

    Très belle soirée conviviale !

    Merci à toutes les bibliothécaires et aux maris pour la préparation de cette soirée.

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  • Commentaires

    1
    Jeudi 17 Mars 2016 à 10:57

    c'est instructif en tout cas. bises

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