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Journée Mondiale
Je reviens sur cette Journée Mondiale de la Prière. Cette journée existe depuis quelques années, et ce sont des femmes qui l'ont créée, et les groupes de prière sont composées en majorité de femmes. J'ai assisté pour la 1ère fois et j'avoue que je n'étais pas déçue. La soirée a débuté par une description du pays qui a été choisi pour représenter cette année cette JMP. Je ne connaissais pas du tout. Ensuite des femmes en costumes ont présenté chaque nationalité qui vit dans ce pays, et entre chaque biographie nous avons entonné des chants et des prières. A la fin de la cérémonie nous avons été convié à une collation avec des mets provenant du pays en question. L'année prochaine ce sera la SLOVENIE
La Création de Dieu est très bonne
C’est le titre choisi par les femmes du Suriname pour la liturgie 2018. Elles font entendre leurs voix pour nous rappeler que nous, êtres humains, sommes responsables de la Création de Dieu et que notre devoir est d’en prendre soin. Le texte de la Bible qu’elles ont choisi, Livre de la Genèse chapitre 1, versets 1 à 31, nous encourage à faire une pause et à méditer sur le miracle de la Création de Dieu.
Prendre soin de notre planète ; prendre soin de l’eau, de sa source aux océans, un bien si précieux que nous avons encore en quantité suffisante dans notre pays, contrairement à bien d’autres contrées ; prendre soin de l’air sans lequel nous ne pourrions vivre ; prendre soin des plantes qui nous nourrissent et nous protègent ; et prendre tout particulièrement soin de nos prochains, qu’ils soient voisins ou lointains. La signature par plus de 180 pays de l’accord sur le changement climatique doit maintenant s’accompagner de faits, tant de la part des gouvernements que du côté des particuliers.
L’histoire du Suriname est longue et riche : elle remonte à plus de 3000 ans avant J.C., avec l’arrivée des premiers Amérindiens. Les Arawaks, les Caribes puis bien d’autres tribus s’y succédèrent. En 1498, Christophe Colomb découvrit la côte du Suriname. Puis, les Anglais foulèrent ces terres et ce furent les Néerlandais qui prirent le contrôle du pays jusqu’en 1973. Pendant longtemps, des esclaves des colonies
néerlandaises y furent amenés d’Asie et d’Afrique pour le travail dans les plantations. Plus tard, ces gens vécurent en tant que citoyens libres dans les colonies. Il n’est donc en rien étonnant qu’aujourd’hui la population du Suriname soit multiculturelle et multiethnique.
La langue nationale du Suriname est restée le néerlandais, mais on y parle également le créole surinamien (sranan tongo) ou l’anglais.
Comme le souligne l’un de nos principes directeurs, la prière prend racine dans l’écoute de Dieu et de notre prochain. Lors de la fête liturgique, nous sommes à l’écoute du peuple multiculturel et multiethnique du Suriname. Il nous mène dans ses diverses communautés et nous fait entendre ses soucis. Entrons dans l’aventure avec tous nos sens, et prions : « Seigneur Dieu entend notre prière. Masra Gado, arki wi begi. »
Le Suriname est un petit pays de la côte nord-est de l'Amérique du Sud. On y trouve de grandes zones recouvertes de forêt tropicale, une architecture coloniale hollandaise et une culture métissée. Sur sa côte Atlantique, Paramaribo, sa capitale, abrite des palmeraies à côté du fort Zeelandia, qui protégeait un comptoir commercial du XVIIe siècle. La ville est également dotée de la cathédrale Saints-Pierre-et-Paul, un édifice en bois imposant consacré en 1885.
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Commentaires
tout un enseignement... Aussi bien géographique que moral... Tu n'as perdu ton temps,bien au contraire. Bon dimanche