• Je suis dans la phase nostalgique on dirait, mais voilà j'ai eu un déclic, et je me suis lancée dans ces petites histoires

    Heidi est un roman de la femme de lettres suisse alémanique Johanna Spyri publié en 1880. L'héroïne, une fillette, est devenue un personnage mythique de la Suisse et le roman fait partie des plus célèbres récits de la littérature d'enfance et de jeunesse.

    1880 : le premier roman

    L'orpheline Heidi va habiter chez son grand-père sur un alpage au dessus de Maienfeld dans le canton des Grisons, en Suisse, où elle devrait passer sa vie. Alors qu'elle s'est acclimatée et a trouvé de nouveaux amis (le petit chevrier Peter et sa grand-mère), sa tante qui doit légalement l'élever revient la chercher pour vivre à Francfort-sur-le-Main en Allemagne, où elle doit tenir compagnie à Clara Sesemann, une parente des patrons de la tante de Heidi1, qui est paralysée. Mais Heidi est nostalgique de son alpage et tombe malade. Elle pourra finalement retourner chez son grand-père.

     

    Une très belle histoire que j’ai lu dans ma jeunesse, que j’ai fait lire à mes filles. Et cette histoire était tellement belle que j’ai regardé les feuilletons à la télé, et encore aujourd’hui je ne m’en lasse pas, puisque j’ai la nouvelle série en DVD. Je l’ai même regardé en allemand durant mon enfance. C’est une histoire dont je ne m’en lasserai jamais.

    A la-y-la
    A la-y-ohh

    Heidi, Heidi …
    Petite fille des montagnes
    Heidi, Heidi …
    Petite fée de nos campagnes
    Les bois, les monts,
    Les vallées bleues, les prés, les fleurs
    Heidi, Heidi …
    C'est là tout ton bonheur

    Halala hidi, halala hidi
    Halala di hadi hadi haldihaha

     

    HEIDIHEIDI


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  • Les histoires de Martine, j'en ai lu à mes enfants et encore aujourd'hui à mes petits enfants. C'est des livres dont j'aime les histoires et les beaux dessins.

    Martine

    Martine est née en 1954, époque où la littérature de jeunesse n'avait pas encore reçu ses lettres de noblesse. Tout le monde, à commencer par ses auteurs, Gilbert Delahaye au stylo et Marcel Marlier au pinceau, ignorait alors quel serait le succès de cette nouvelle héroïne de papier. Aujourd'hui, après 60 ans d'existence et 60 albums différents, Martine demeure une référence unique dans le monde de l'édition jeunesse. Un véritable phénomène éditorial avec plus de 110 millions d’exemplaires vendus en langue française et 40 millions en langues étrangères.

    Martine est l'héroïne éponyme d'une série de livres pour enfants qui compte soixante albums publiés entre 1954 et 2014 avec une périodicité quasi annuelle par l'éditeur belge Casterman.

    Martine, l'héroïne, est une petite fille d'une dizaine d'années qui vit des « aventures » simples ancrées dans le quotidien. Phénomène de l'édition, une centaine de millions d'exemplaires d'albums de la série, dont plus d'un quart en langues étrangères, se sont vendus dans une trentaine de pays. La petite héroïne a, le plus souvent, un autre prénom : Anita, Tiny, Debbie, Maja, Marika, Mary, Steffi, etc.

    Les histoires, écrites par Gilbert Delahaye (1923-1997) puis, après la mort de celui-ci, par Jean-Louis Marlier, sont illustrées par Marcel Marlier (1930-2011), père de Jean-Louis. La série prend fin avec la mort de son dessinateur, les numéros existants continuant néanmoins à être publiés

    MARTINE

     


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  • J'ai toujours été passionnée par les merveilleux dessins de Sarah Kay, et aujourd'hui j'avais envie de parler d'elle. Pourquoi ? Je ne sais pas trop, aurai-je retrouvé une âme d'enfant.....

    SARAH KAY

    Passionnée par le dessin, elle suit ses études dans une Académie d’Art. À vingt ans, elle est embauchée par une agence de publicité comme dessinatrice. Après son mariage et la naissance de ses enfants, elle se met à représenter des dessins d'enfants en se souvenant de la ferme de ses grands-parents. Lorsque sa fille tombe malade, Sarah Kay lui dessine des personnages d’enfants heureux, évoluant dans un univers paisible et naturel. En proposant ses dessins à l’un des plus importants éditeurs de cartes de vœux australiens, Sarah Kay rencontre un succès immédiat. Son style particulier lui ouvre les portes de l’Europe où elle connaît un triomphe dans les années 1980. Malgré son grand succès, Sarah Kay est restée modeste et discrète sur sa carrière et sa vie. Les illustrations de cette artiste représentent un monde harmonieux, avec des enfants, des animaux et des plantes. Les enfants ont des visages d'anges. Les petites filles ont des gardes robes très bucoliques avec des volants, des liberty, des carreaux, des chapeaux de paille et de tissus, des poupées de chiffons

     

    SARAH KAY

     

     

     


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  • Je me souviendrai toujours de ce conte, que nous regardions à l'école, chaque année à la période de Noël. Une histoire un peu triste, mais très enrichissante......

    C'était le soir du 24 Décembre. De gros flocons de neige venaient tapisser les trottoirs.
     Une petite fille marchait dans le froid, la tête et les pieds nus. Sa mère lui avait bien donné des pantoufles mais elles étaient trop grandes pour elle.
     Elle les avait perdues en traversant la rue et un garçon était parti avec en courant... Ses pieds gelés lui faisaient mal et ses mains étaient rouges et toutes engourdies. Mais la pauvre fillette n'osait pas rentrer chez elle. Elle n'avait pas vendu une seule boite d'allumettes et son père la battrait sûrement. Le vent glacial lui pinçait les joues et s'engouffrait dans son cou. Épuisée et transit par le froid, elle alla se blottir contre un mur au coin d'une rue. Elle avait si froid, la pauvre, si elle osait craquer une allumette, elle pourrait se réchauffer les doigts !"Juste une", pensa-t-elle, "papa ne s'en rendrait pas compte".Alors elle en prit une dans un paquet et l'alluma. La petite entoura la flamme de sa main et il lui sembla qu'elle se trouvait devant un gros poêle en fer où crépitait un bon feu. Elle voulut étendre ses jambes pour les réchauffer mais tout à coup le poêle disparut.
    L'allumette s'était éteinte. Alors la fillette en craqua une autre. Cette fois-ci, elle éclaira le mur et put voir à travers ! Il y avait une grande table avec une jolie nappe et des bougies ; de la vaisselle en porcelaine et au milieu, une belle oie rôtie fourrée de marrons et de pommes. Comme elle sentait bon ! La petite fille tendit le bras pour y goûter mais ne toucha que le mur gris et froid. Le festin avait disparu. Il ne restait qu'un bout d'allumettes noir et brûlé entre ses doigts. Elle alluma encore une allumettes et là, elle vit un immense sapin de noël. Le plus beau qu'elle avait jamais vu. Il scintillait et ses branches étaient garnies de mille petites lumières. Mais l'allumette s'éteignit. Le sapin disparut et ses lumières se changèrent en étoiles. En levant les yeux au ciel, la petite vit une étoile filante et pensa à sa grand-mère qui était morte et qui lui avait dit : "Quant une étoile s'éteint, c'est une âme qui monte au ciel". Elle frotta une autre allumette et sa grand-mère apparut. "Oh grand-mère !" s'écria la fillette, "emmène-moi, je sais que tu partiras quand l'allumette s'éteindra, comme le poêle, l'oie rôtie et le sapin !".  Alors elle frotta une autre allumette, puis une autre et encore une autre pour retenir sa grand-mère.  Elle en frotta toute une poignée et sa grand mère parut encore plus belle et plus grande. Alors elle prit la fillette dans ses bras et toutes deux s'envolèrent vers les étoiles où il ne ferait plus jamais froid. Le lendemain matin, on retrouva la fillette morte de froid, son petit corps à demi enseveli sous la neige. 
    Elle avait le sourire aux lèvres et personnes ne sut ce qu'elle avait vu cette nuit-là, ni comment avec sa grand-mère elle avait rejoint les étoiles.

    Conte écrit par Hans Christian Andersen (1846)

    La Petite Fille aux Allumettes

     


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